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Ballon d’Or 2021 : Messi remporte son 7e sacre, la presse reste mitigée

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Lundi 29 novembre 2021, au soir, Lionel Messi a remporté son septième Ballon d’Or. Alors que certains jubilent, à l’annonce des résultats, ce nouveau sacre de l’Argentin n’est pas du goût d’autres, notamment, le camp de Robert Lewandowski, qui avait fait, de l’attaquant du Bayern Munich, leur favori.

C’était prévisible, à en croire certains pronostics, avant même la soirée du lundi 29 novembre dernier. Le désormais ex-sextuple Ballon d’Or vient d’ajouter une nouvelle étoile à son palmarès. Au soir donc de ce lundi, Lionel Messi a été sacré Ballon d’Or, comptant pour l’édition de l’année en cours, 2021.

La presse s’en mêle !

Sans équivoque, Bild mentionne, dans ses colonnes : « Et pourquoi pas Pelé, tant qu’on y est ? » « Il n’y avait pas un joueur meilleur que l’Argentin cette année. Il y en avait beaucoup… C’est un choix scandaleux. », s’enflamme le site d’information, mettant en avant, entre autres, les déboires du septuple lauréat avec le FC Barcelone ou ses pairs, qui lui volent actuellement la vedette au Paris Saint-Germain (Neymar, Marquinhos, Mbappé).

Robert Lewandowski, l’autre favori, qui aurait, à en croire ses fans, été privé d’un titre, probablement à juste titre, l’an dernier, sans l’annulation de Ballon d’Or, a, cette fois-ci, manqué le coche pour 33 points (613 pour Messi, 580 pour lui).

L’ancienne star du Rekordmeister, Lothar Matthaüs, n’a pas non plus mâché ses mots. «Je ne comprends plus le monde. Personne ne méritait plus la récompense que Robert.» Un point de vue largement partagé au pays, où le Polonais aligne les pions depuis 2010.

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Kicker, de son côté, a préféré la jouer bon perdant. « Dans notre société, c’est presque devenu un sport peu glorieux de toujours se plaindre, d’envier. Mais chaque vainqueur, y compris et surtout Messi, mérite le respect. »

En France, l’aigreur se transforme plutôt en bonheur. « Les débats des derniers mois consistent à savoir si le monde a voté pour l’Argentin par habitude ou en récompense d’un mérite supérieur à la concurrence », pose Vincent Duluc, journaliste à L’Equipe, avant de trancher : « Si Lionel Messi a remporté son septième Ballon d’Or, c’est d’abord parce qu’il est allé au bout d’une longue quête, devenant enfin un numéro 10, qui a permis à l’Argentine de remporter un trophée majeur.»

La Catalogne, elle, célèbre sans surprises ses héros. Là-bas, pas de débats, juste la joie d’un formidable triplé. En plus de Lionel Messi, Alexia Putellas a remporté la victoire chez les femmes et Pedri, le trophée Kopa, réservé au meilleur jeune, plaçant le Barca au sommet. « Alexia Putellas et Leo Messi, Ballons d’Or pour l’éternité », titre notamment Mundo Deportivo.

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