Dans le dossier « blanchiment de capitaux et atteinte à la sûreté de l’État », le ministère public a requis 10 ans de prison ferme et 50 millions d’amende contre Joël Aïvo et chacun de ses co-accusés
Le ministère public représenté par Mario Mètonou a demandé à la Cour de maintenir les accusations de blanchiment de capitaux et atteinte à la sûreté de l’État contre Joël Aïvo et ses co-accusés. C’est sur cette base qu’il a requis 10 ans de réclusion criminelle en plus d’une amende de 50 millions chacun.
Pour le Procureur spécial de la Cour des répressions et du terrorisme (Criet), la thèse de complot contre la sûreté de l’État est constitué dès son acceptation morale. Il explique que l’intention de coup d’État est établie chez le prévenu Boni Saré Issiakou, et les preuves qui l’accablent sont les fonds reçus, les documents retrouvés à son domicile. Selon le ministère public, Joël Aïvo a été bénéficiaire du complot contre la sûreté de l’État.
Il faut rappeler qu’à la barre, Joël Aïvo et tous ses co-accusés ont plaidé non coupables. Ils ne se reconnaissent pas dans les faits portés à leur charge.