Dans un long entretien accordé au Telegraph, le milieu de Chelsea est revenu sur le Ballon d’Or 2021. Le milieu de Chelsea avoue penser à la distinction individuelle, mais préfère mettre en avant le collectif des Blues et de l’Italie.
Plus que quelques jours avant la fin des votes pour le Ballon d’Or 2021. Figurant parmi les favoris avec Lionel Messi ou encore Robert Lewandowski, le milieu de Chelsea, Jorginho, s’est confié sur cette distinction dans un entretien accordé au Telegraph.
L’international italien avoue son désir de gagner le graal des distinctions individuelles, tout en gardant la tête sur terre.
«C’est dur de ne pas penser au Ballon d’Or parce que tout le monde en parle et me dit que je le mérite, ce que j’apprécie beaucoup. Mais j’essaie de ne pas trop y penser pour ne pas perdre de vue les choses importantes pour lesquelles nous nous battons. J’essaie juste d’attendre et voir ce qui se passera» a déclaré le milieu italien.
La tour de contrôle de Chelsea en profite pour repenser à son parcours et à tout le chemin fait jusqu’ici: «Si je devais choisir un mot pour décrire tout ça, je dirais irréel. Parce que mon rêve, c’était juste d’être footballeur professionnel. Les choses se sont enchaînées et j’ai continué à y croire et à travailler vraiment fort. (…) Je viens de si loin. D’une toute petite ville. Et pouvoir y prétendre, c’est déjà super dur et rare. J’ai dû parcourir le monde, changer complètement ma vie depuis mes 15 ans pour me retrouver ici, avec toutes ces choses qui arrivent, c’est juste incroyable», a-t-il confié
«Si c’est possible, j’aimerais que ma mère soit à la cérémonie avec moi. Je n’ai aucune idée de quelle serait sa réaction si je gagne, mais elle pleurerait certainement ! Ce serait inoubliable, fantastique», a-t-il lâché.
Sans trop se mettre en avant, l’ancien Napolitain n’échangerait aucun de ses titres collectifs pour la plus prestigieuse des distinctions individuelles. «Sans le collectif, les récompenses individuelles n’arriveraient pas. Alors comment je pourrai faire passer l’individu avant l’équipe ? Je ne peux pas, parce que, sans l’équipe, rien de tout cela n’aurait été possible, jamais tout cela ne serait arrivé. Alors, les titres collectifs sont évidemment les plus importants», a-t-il conclu.