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AccueilNews - InfosPolitiqueCôte d'Ivoire: avant sa mort, Ouassénan Koné dévoile la plus grande "erreur" de Laurent Gbagbo

Côte d’Ivoire: avant sa mort, Ouassénan Koné dévoile la plus grande « erreur » de Laurent Gbagbo

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La classe politique ivoirienne a été surprise par son décès, qui s’est produit le mardi 8 août 2023, sept jours seulement après celui du Président Henri Konan Bédié. Cependant, quelques semaines auparavant, le Général Ouassénan Koné était en train de discuter de sujets chauds, tels que celui de l’ancien président Laurent Gbagbo.

En entretien avec Fraternité Matin, l’ancien ministre de la Sécurité a exprimé ses opinions concernant le parcours politique de Laurent Gbagbo, mettant en avant ce qu’il considérait comme sa plus grande erreur. « Vous savez, le Président Gbagbo, pendant la gestion du Président Houphouët, n’a pas voulu rentrer au gouvernement. Je pense que cela a été une erreur parce que tout s’apprend dans la vie », déclare-t-il.

Selon le vice-président du PDCI décédé, Laurent Gbagbo a été proposé d’entrer au gouvernement à trois reprises durant la présidence de Félix Houphouët-Boigny, mais il a toujours refusé, craignant d’être corrompu.

Selon Ouassenan, Gbagbo a été privé d’une chance précieuse d’apprendre et de développer ses compétences politiques au sein de l’exécutif en raison de ce refus. Selon lui, l’arrivée de Gbagbo au gouvernement aurait pu lui offrir une variété d’opportunités et de perspectives, lui permettant ainsi de mieux comprendre les subtilités de la politique ivoirienne.

Par ailleurs, il a souligné que tout peut être appris dans la vie et que Gbagbo aurait pu comprendre des aspects de la politique auxquels il n’avait peut-être pas pensé en participant au Conseil des ministres. Selon le Général Koné, cette expérience aurait pu avoir un impact significatif sur le parcours politique de Gbagbo et lui avoir éventuellement permis d’éviter les événements qui ont conduit à son départ du pouvoir en 2010.

« Que vous le vouliez ou non, quand vous entrez dans la salle du Conseil des ministres, vous apprenez des choses auxquelles vous n’avez jamais pensé. S’il avait accepté, peut-être que tout ce qui lui est arrivé, ne lui serait pas arrivé », a-t-il conclu.

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