Live logo
Live logo
spot_img
AccueilNews - InfosDiplomatieDiplomatie: en France comme en Algérie, la crise va bien comme une paire de gants

Diplomatie: en France comme en Algérie, la crise va bien comme une paire de gants

- Publicité-

Depuis quelques semaines, Paris et Alger sont à couteaux tirés. Après les propos polémiques du Président français, Emmanuel Macron, envers l’Algérie, une crise diplomatique sans précédent s’est installée entre les deux pays. Mais, à en croire Adlene Mohammedi, docteur en géographie politique de l’université Paris-1 Panthéon-Sorbonne, rapporté par Jeune Afrique, jeudi 07 octobre 2021, cet imbroglio diplomatique est plutôt motivée par des stratégies de politique intérieure, bien huilée de part et d’autre.

Lors d’une rencontre, jeudi 30 septembre 2021, avec de jeunes descendants de protagonistes de la guerre d’Algérie (1954-1962), le Président français, Emmanuel Macron, a tenu des propos qui ont eus du mal à passer du côté d’Alger.

La goutte d’eau qui a fait déborder le vase

Au cours de la discussion, en effet, selon un article du journal Le Monde qui n’a pas été démenti, le numéro 1 de l’Elysée s’est appesanti sur deux points sensibles : la légitimité historique des tenants du pouvoir et la place de l’armée dans l’édifice algérien.

Après coup, l’Algérie a décidé du rappel de son ambassadeur près la France, pour consultation, et de la fermeture de son espace aérien aux avions de l’opération « Barkhane ». Suite à cette décision d’Alger, Paris n’a pas tardé à prendre des mesures de rétorsion, en rappelant son ambassadeur en poste à Alger, pour le même motif, utilisant la formule diplomatique consacrée : « Rappeler pour consultation ».

Que de stratégies de politique intérieure

Les propos du chef de l’État français ont, en effet, offert aux autorités l’occasion d’une énième diversion. Si Alger a rappelé son ambassadeur à Paris pour consultations et a fermé son espace aérien aux avions militaires français de l’opération Barkhane, ces « sanctions » ne semblent pas de nature à remettre en cause la coopération bilatérale en matière de renseignement et de lutte contre le terrorisme. En revanche, les déclarations d’Emmanuel Macron créent en Algérie un climat de colère partagée qui favorise le statu quo derrière un apparent appel au réveil collectif.

Côté français, il est possible aussi que le président de la République ait simplement souhaité s’inviter maladroitement – comme d’autres – dans un débat d’historiens. Ou que seul le contexte électoral national le préoccupe. Qu’il s’agisse des déclarations d’Emmanuel Macron ou de la décision de Paris, annoncée fin septembre, de diminuer drastiquement le nombre de visas attribués aux Algériens, aux Marocains et aux Tunisiens, la volonté de séduire un certain électorat transparaît. Une autre forme de rente, en somme.

- Publicité-

En tout état de cause, chacun est libre de faire son analyse de la situation.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici
Captcha verification failed!
Le score de l'utilisateur captcha a échoué. Contactez nous s'il vous plait!
Soudan

Massacre au Soudan: plus de 200 civils tués dans des attaques qualifiées de « génocide »

Ghana

Ghana : le président John Dramani Mahama déclare son patrimoine

Bénin

Bénin : ce que risque tout adulte qui propose à un mineur une rencontre par voie électronique

Bénin

Nouvelle République : « Ce n’est pas la fin, ça ne fait que commencer… », Koovi après son échec devant la cour

Côte d'Ivoire

Bases militaires américaines en Côte d’Ivoire : une stratégie aux implications sécuritaires pour le Sahel

Bénin

Bénin: l’affaire Dangnivo bientôt de retour devant la justice

Burkina Faso

Burkina Faso: lancement de l’Orchestre de la Présidence pour les cérémonies officielles

Bénin

« Qui pensent-ils convaincre dans nos temples, églises et mosquées ? », Candide Azannaï tacle l’UP le Renouveau

Bénin

Bénin : les critères et conditions d’attribution ou d’accès aux logements sociaux et économiques

Côte d'Ivoire

Côte d’Ivoire : un gendarme tué lors d’une mission sur un site d’orpaillage clandestin