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Kemi Seba: beaucoup « m’ont proposé (…) de déstabiliser ce pays (Bénin ndlr) »

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Reçu sur l’émission « GROS PLAN » ce dimanche 16 mai 2021, le président de l’ONG Urgences Panafricanistes, Kemi Seba, a passé au peigne fin les questions liées à la gouvernance du régime béninois au pouvoir. Sur le plateau de BENIN WEB TV, il a notamment confié aux journalistes que certaines personnes l’ont proposé de déstabiliser le Bénin.

Connu pour sa verve mordante et acerbe face à toutes formes d’injustices dans son combat pour la défense et l’autodétermination de l’Afrique, l’activiste franco-béninois, Kemi Seba, a reconnu le travail abattu par le président Patrice Talon en matière du développement infrastructurel. Mais au volet démocratique, Kemi Seba ne voit pas les choses roses.

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Pour l’activiste, le Bénin qui était, jadis, le laboratoire de la démocratie en Afrique, amorce un recul démocratique assez remarquable. Il en veut pour preuve, les arrestations tous azimuts opérées sous le régime en place dont notamment, celle de la candidate Reckya Madougou et de la jeune Nadine Okoumassoun. Parallèlement, l’activiste a fait une confidence aux journalistes : « Si je vous dis, le nombre de personnes qui m’ont proposé, qui ont souhaité que je puisse déstabiliser ce pays », a-t-il glissé aux journalistes.

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« Je ne suis pas d’accord pour participer à des mobilisations visant à déstabiliser un régime, en l’occurrence le Bénin… », aurait-il répondu à ceux qui l’ont proposé de déstabiliser le Bénin. « J’ai beaucoup de critique à faire sur le régime Patrice Talon, mais dire que le régime Patrice Talon est un pion de la France Afrique (…), ça serait de la malhonnêteté chronique », a-t-il fait savoir avant d’ajouter: « On a vu que le président Emmanuel Macron, un mois plus tard à féliciter le président Talon, cela sous-tend que ce n’était pas la volonté première du président Macron que le président Talon soit là (réélu ndlr) ».

« Il y a deux types de personnes qui s’opposent à ce régime »

« Il y’a deux types de personnes qui s’opposent à ce régime. Il y’a des gens qui s’opposent à ce régime parce qu’ils font partie d’une oligarchie dont fait partie Patrice Talon et qui sont désormais exclus de la scène où, il peuvent prendre leur part du gâteau », a déclaré Kemi Seba, ajoutant: « Ca, c’est une bataille entre eux. Moi je suis du peuple, Je ne suis pas ses milliardaires là. Qu’on soit clair ».

Maintenant, poursuit-il, « il ya de l’autre côté, une autre partie qui est la partie majoritaire. Des gens que je vois tous les jours chez les zémidjans, chez les vendeurs d’arachides (…) ». « Moi mon métier c’est d’être proche du peuple », a-t-il insisté.

« Et c’est gens là disent que, on a voté Talon, mais la direction que prend actuellement le Bénin ne va pas. Ca va sur les routes, ca va sur les infrastructures. Mais nous, on est pas bien, nous, on se sent abandonnés, nous on est malheureux« . Des jeunes qui nous disent, on a pas eu la sensation d’avoir été écoutés ou d’avoir été pris en considération lors du premier mandat du président Patrice Talon. Et Patrice Talon lui-même, tardivement, a reconnu que la jeunesse a été mise de côté pendant son premier mandat ».

Kemi Seba
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« (..) Que le président Talon règle ses comptes avec des anciens amis qui sont devenus des ennemis etc…On est un petit peu, dans la série d’Alan ou dans la série « les Feux de l’amour ». Mais de l’autre côté, il y a une partie de la population qui n’aime pas ce qui se passe là, et elle est très nombreuse. Et c’est pour ca qu’on voit de taux de participation record en terme de faiblesse qui sont enregistrés en ce qui concerne les processus électoraux qui ont marqué le premier mandat de Patrice Talon« .  » (…) Le peuple béninois est un peuple extrêmement malin et intelligent (…) », dit-il.

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1 COMMENTAIRE

  1. Les pays francophones d’Afrique doivent penser à se développer dans une autre langue. La langue française est synonyme de dépendance pour ces différents pays. Notons au passage que la plupart des soi-disant intellectuels africains francophone sont tellement imbus de leur personne, et ne pensent à eux-mêmes,

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