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AccueilNews - InfosPolitiqueL'Algérie annonce retirer son accréditation à la chaîne France 24 pour "désinformation"

L’Algérie annonce retirer son accréditation à la chaîne France 24 pour « désinformation »

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Le ministère de la Communication a décidé ce dimanche de retirer l’accréditation octroyée à la représentation à Alger de la chaîne télévision d’information française “France24”. Le ministère de la Communication accuse la chaîne française d’hostilité envers le régime.

En Algérie, le ministère de la Communication a décidé ce dimanche 13 juin 2021 de retirer l’accréditation octroyée à la représentation à Alger de la chaîne télévision d’information française « France24 », a annoncé le ministre de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, Ammar Belhimer, dans une déclaration à l’agence officielle APS. Ammar Belhimer a expliqué à la même source que ce retrait est motivé par « l’hostilité manifeste et répétée contre notre pays et ses institutions, le non respect des règles de la déontologie professionnelle, la désinformation et la manipulation ainsi qu’une agressivité avérée à l’égard de l’Algérie ».

Pour rappel, le ministère de la Communication avait adressé un dernier avertissement avant « retrait définitif » de l’accréditation à cette chaîne de télévision, le 13 mars dernier, pour son « parti-pris flagrant » dans la couverture des marches en Algérie. « Le parti-pris de France 24 dans la couverture des marches du vendredi est flagrant, allant jusqu’à recourir, sans retenue aucune, à des images d’archives pour les antidater afin de porter secours à résidu antinational constitué d’organisations réactionnaires ou séparatistes, aux ramifications internationales », avait noté alors dans un communiqué le ministère de la Communication.

Législatives algériennes, les urnes boudées

Ce retrait de l’accréditation à la chaîne France 24 intervient pendant que les Algériens votent ce samedi 12 juin pour des élections législatives anticipées. Il s’agit de la troisième convocation électorale organisée depuis le départ de l’ex-président Abdelaziz Bouteflika en avril 2020 après vingt ans de règne.

Et le moins que l’on puisse dire est que ce scrutin se déroule dans un contexte particulier. Car ces législatives anticipées sont rejetées par le mouvement contestataire du hirak et une partie de l’opposition. Sans compter qu’à deux jours du vote la répression déjà en cours s’est accentuée tous azimuts avec des arrestations de personnalités emblématiques. Le taux de participation national n’a atteint que 30,20 %, le score le plus faible depuis au moins vingt ans pour des législatives, selon le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Chorfi.

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