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AccueilNews - InfosSécurité"Nous serons obligés d'acheter des armes", Alassane Ouattara à  propos du retrait de Barkhane et Takuba

« Nous serons obligés d’acheter des armes », Alassane Ouattara à  propos du retrait de Barkhane et Takuba

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Poussés dehors par la junte au pouvoir à Bamako, la France et ses partenaires européens ont officialisé jeudi matin, leur retrait militaire du Mali. Le président ivoirien Alassane Ouattara a estimé mercredi, que ce retrait obligera les armées ouest-africaines à être en première ligne dans la lutte contre le jihadisme au Sahel.

Au terme de neuf ans de lutte antijihadiste menée par la France avec un échec cuisant, la France et ses partenaires européens ont officialisé jeudi matin leur retrait militaire du Mali. « En raison des multiples obstructions des autorités de transition maliennes, le Canada et les états Européens opérant aux côtés de l’opération (française) Barkhane et au sein de la Task Force Takuba estiment que les conditions ne sont plus réunies pour poursuivre efficacement leur engagement militaire actuel dans la lutte contre le terrorisme au Mali et ont donc décidé d’entamer le retrait coordonné du territoire malien de leurs moyens militaires respectifs dédiés à ces opérations », soulignent-ils dans une déclaration conjointe.

Le retrait de Barkhane du Mali « crée un vide »

Pour le président ivoirien Alassane Ouattara, ce retrait des troupes françaises et européennes du Mali « crée un vide » qui obligera les armées ouest-africaines à être en première ligne dans la lutte contre le jihadisme au Sahel. « Le départ de Barkhane et Takuba crée un vide. Nous serons obligés d’acheter des armes, d’avoir une plus grande professionnalisation mais c’est notre devoir aussi. Les armées nationales doivent régler les problèmes sur nos territoires nationaux et c’est cela notre philosophie », a affirmé M. Ouattara dans un entretien à RFI et France 24.

 « Nous considérons que la lutte contre le terrorisme est quelque chose d’essentiel pour le Mali, pour le Burkina, pour le Niger et pour les pays côtiers », a assuré le chef de l’Etat ivoirien. « Nous serons obligés d’augmenter nos forces de défense, nous serons obligés d’accroitre la protection de nos frontières. Nous prendrons toutes les mesures possible (…) sans sécurité, il n’y aura pas de développement », a t-il ajouté. 

La junte ne fait plus de la lutte contre le terrorisme sa priorité

Quelque 2 500 à 3 000 soldats français resteront déployés au Sahel au terme de leur retrait du Mali d’ici environ six mois, a indiqué jeudi matin l’état-major des armées françaises. Actuellement, 4 600 militaires français sont déployés dans la bande saharo-sahélienne dont 2 400 au Mali, a indiqué le porte-parole de l’état-major, le colonel Pascal Ianni, lors d’un point de presse à Paris.

« Que se serait-il passé en 2013 si la France n’avait pas fait le choix d’intervenir ? Vous auriez à coup sûr un effondrement de l’État malien », a-t-il fait valoir, en ajoutant qu’« ensuite nos militaires ont obtenu de nombreux succès », dont l’élimination de l’émir d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) en juin 2020. « Nous décidons de partir parce que la junte au pouvoir au Mali ne fait plus de la lutte contre le terrorisme sa priorité », a ajouté le chef de l’État français. « Les mercenaires au Mali viennent sécuriser leurs intérêts économiques et la junte elle-même. »

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